Cette Olympiade pourrait être… la dernière !
Posté le 06/01/2017, Auteur: SH / Davy
La 35e Olympiade Colombophile se déroulera en Belgique, au Square Brussels Meeting Centre et Mont des Arts de Bruxelles du 27 au 29 janvier 2017. Une large place y est consacrée dans notre parution. Mais à tout seigneur, tout honneur. Stefaan Van Bockstaele, le président de la RFCB, œuvre depuis des mois à la réussite de ce rendez-vous international. Et il profite de cette interview pour lancer un message rassembleur.
Président, tout est prêt pour cette 35e Olympiade ?
« On a beaucoup travaillé pour que ce soit le cas. Oui, nous sommes prêts ! Evidemment, il reste encore quelques détails à régler. Mais cela aussi, c’est prévu, attendu. »..
Rien pour vous empêcher de dormir, vraiment ?
« Non, rien. Toutes les équipes qui font partie de l’organisation ont abattu un immense boulot. On n’a pas attendu le dernier jour pour s’y mettre. Cela fait des mois qu’on est à pied d’œuvre. Depuis que nous avons été désigné ville hôte de cette 35e Olympiade, nous n’avons rien laissé au hasard. Nous sommes conscients que durant ces trois jours, le monde colombophile aura les yeux braqués sur nous. »
Justement, la pression est grande sur les épaules de la fédération belge…
« Elle l’est mais à juste titre. Les Olympiades ont lieu tous les deux ans. Et c’est un grand honneur que de pouvoir les organiser. Plus de 50 pays concernés par des concours étalés sur deux années, accueillir les délégations mais surtout s’assurer de la présence de 800 pigeons lauréats venant d’autant de pays différents, tout cela demande une organisation sans faille et beaucoup de préparation. »
On vous sent motivé mais nullement craintif…
« Parce que c’est déjà une réussite. Avec plus de 60 stands pour les exposants, l’assurance d’avoir les 800 pigeons présents, les réservations enregistrées pour plus de 50 pays différents et un budget qui sera à l’équilibre, on peut déjà considérer que c’est réussi. »
On vous sent motivé mais nullement craintif…
« Parce que c’est déjà une réussite. Avec plus de 60 stands pour les exposants, l’assurance d’avoir les 800 pigeons présents, les réservations enregistrées pour plus de 50 pays différents et un budget qui sera à l’équilibre, on peut déjà considérer que c’est réussi. »
Quand vous évoquiez un budget de 500.000 euros, certains ont pourtant émis des doutes dès le départ. Votre réponse à ces sceptiques ?
« Je sais que certains ont un peu ricané quand j’ai évoqué ces chiffres. Mais nous savions ce que nous voulions et nous avons obtenu le fruit de notre travail de fond. Ma réponse, ce sont ces chiffres. A savoir que le budget flirtera même avec les 550.000 euros et que toutes les dépenses sont d’ores et déjà amorties. Il y a même des bonnes nouvelles de dernière minute. Comme cette confirmation du soutien de La Loterie Nationale à hauteur de 25.000 euros. Il y avait bien une promesse mais la somme a été versée, et ça c’est du concret. D’ailleurs, je n’évoque jamais que des éléments concrets, avérés. Lorsque nous avons estimé le budget à un demi-million d’euros, c’est en connaissance de cause et non pour lancer un chiffre, comme ça, à la dérobade. »
Est-il vrai que le Ministre Vanhengel a comparé votre organisation à celle du Mémorial Van Damme ?
« (Rires) C’était sa réponse en évoquant le subside octroyé par le Gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale. Mais pour notre organisation, celui-ci a été étalé sur trois années. Ceci dit, un budget de plus de 500.000 euros pour un événement qui dure trois jours, ça situe l’ampleur mondiale de celui-ci. »
Tout a un coût, quel est celui de la sécurité ?
« Pour ce volet, il n’y a même pas de négociation possible. C’est 55.000 euros, point. Je ne vais pas entrer dans les détails mais c’est le prix à payer sur Bruxelles pour que tous nos exposants et nos visiteurs vivent cette Olympiade en toute sécurité. Il y a plusieurs site, tous rassemblés au même endroit, et on réussit le pari de marier accessibilité et sécurité. »
Les plus récentes Olympiades Colombophiles avaient eu lieu dans les pays de l’est de l’Europe. Votre budget est nettement supérieur à ceux déclarés par les Polonais, Slovaques ou encore Hongrois…
« Je vous le confirme ! Il l’est, et pas un peu. Mais tout est plus cher ici que dans ces pays. Les salles, la sécurité, le catering, vous pouvez passer en revue tous les points du budget et vous divisez chacun par deux, ou par trois pour certains, lorsque vous vivez dans un de ces pays. Mais c’est normal, je ne me plains pas. Le coût de la vie est plus élevé ici et donc le budget est à l’avenant. Et puis, deux choses : on est le pays référence dans ce sport et l’Olympiade a lieu au cœur de la capitale. »
Vous insistez beaucoup sur le lieu de l’organisation. Pourquoi est-ce si important d’être à Bruxelles ?
« Eh bien, comme je l’ai dit : parce que c’est la capitale. Jugée par tous les étrangers comme une des plus belles d’Europe. Le premier pari que nous devions relever, c’était celui-là. Je n’ai rien contre la ville d’Ostende, où ont eu lieu les dernières Olympiades organisées en Belgique mais être à Bruxelles c’est autre chose. Pour la renommée, l’aura, le tourisme et surtout pour l’accessibilité. Pour nous rejoindre, c’est facile par tous les moyens de locomotion. Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de leur voiture, il y a moins de circulation le week-end mais je préconise de privilégier les transports en commun. Nous sommes à quelques pas d’une des trois gares principales, accessibles aussi en bus ou métro. Pas d’excuse donc de ce côté-là. Nous ne sommes pas dans un endroit perdu au milieu de nulle part. »
Lorsque vous dites que c’est d’ores et déjà une réussite, parce que le budget sera au minimum à l’équilibre, qu’est-ce qui transformerait la réussite en triomphe selon vous ?
« Que les amateurs belges, du nord et du sud du pays, nous rendent visite. Je m‘adresse à eux si vous le permettez. »
Bien entendu. Et que leur dites-vous ?
« Que la Belgique doit être à la hauteur de sa réputation mondiale en matière de colombophilie. Les Américains, les Taïwanais, les Anglais et toute l’Europe viendront à cette Olympiade. Nous sommes encore 20.000 amateurs de concours de pigeons en Belgique. Si la moitié d’entre vous se rend à Bruxelles lors de ces Olympiades, alors ce sera une réussite totale. L’accessibilité, j’en ai parlé. Mais nous avons aussi volontairement démocratisé les prix d’entrée, des repas, etc. Il n’y aura pas d’autre endroit où se trouver pour le passionné de colombophilie du 27 au 29 janvier prochains. Il faut aussi bien être conscient que c’est une occasion unique de voir ces Olympiades. Avant ce mois de janvier 2017, il faut remonter en 1971 pour trouver trace des dernières Olympiades organisées à Bruxelles. Alors, profitez-en ! »
La place de pays référent pour la Belgique est-elle menacée ?
« Le ton a déjà changé depuis quelques années. Désormais, à chaque fois que je rencontre des représentants de fédérations étrangères, ils me parlent de leurs innovations, de la valeur grandissante de leurs pigeons. Jusqu’ici, je peux répondre que c’est vrai qu’ils ont de bons pigeons mais que c’est nous qui avons toujours les meilleurs. Ce sera le cas tant qu’on restera vigilant, qu’on évoluera. Si nous dormons sur nos lauriers, nous tomberons de notre piédestal un jour. »
Quand vous évoquiez un budget de 500.000 euros, certains ont pourtant émis des doutes dès le départ. Votre réponse à ces sceptiques ?
« Je sais que certains ont un peu ricané quand j’ai évoqué ces chiffres. Mais nous savions ce que nous voulions et nous avons obtenu le fruit de notre travail de fond. Ma réponse, ce sont ces chiffres. A savoir que le budget flirtera même avec les 550.000 euros et que toutes les dépenses sont d’ores et déjà amorties. Il y a même des bonnes nouvelles de dernière minute. Comme cette confirmation du soutien de La Loterie Nationale à hauteur de 25.000 euros. Il y avait bien une promesse mais la somme a été versée, et ça c’est du concret. D’ailleurs, je n’évoque jamais que des éléments concrets, avérés. Lorsque nous avons estimé le budget à un demi-million d’euros, c’est en connaissance de cause et non pour lancer un chiffre, comme ça, à la dérobade. »
Est-il vrai que le Ministre Vanhengel a comparé votre organisation à celle du Mémorial Van Damme ?
« (Rires) C’était sa réponse en évoquant le subside octroyé par le Gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale. Mais pour notre organisation, celui-ci a été étalé sur trois années. Ceci dit, un budget de plus de 500.000 euros pour un événement qui dure trois jours, ça situe l’ampleur mondiale de celui-ci. »
Tout a un coût, quel est celui de la sécurité ?
« Pour ce volet, il n’y a même pas de négociation possible. C’est 55.000 euros, point. Je ne vais pas entrer dans les détails mais c’est le prix à payer sur Bruxelles pour que tous nos exposants et nos visiteurs vivent cette Olympiade en toute sécurité. Il y a plusieurs site, tous rassemblés au même endroit, et on réussit le pari de marier accessibilité et sécurité. »
Les plus récentes Olympiades Colombophiles avaient eu lieu dans les pays de l’est de l’Europe. Votre budget est nettement supérieur à ceux déclarés par les Polonais, Slovaques ou encore Hongrois…
« Je vous le confirme ! Il l’est, et pas un peu. Mais tout est plus cher ici que dans ces pays. Les salles, la sécurité, le catering, vous pouvez passer en revue tous les points du budget et vous divisez chacun par deux, ou par trois pour certains, lorsque vous vivez dans un de ces pays. Mais c’est normal, je ne me plains pas. Le coût de la vie est plus élevé ici et donc le budget est à l’avenant. Et puis, deux choses : on est le pays référence dans ce sport et l’Olympiade a lieu au cœur de la capitale. »
Vous insistez beaucoup sur le lieu de l’organisation. Pourquoi est-ce si important d’être à Bruxelles ?
« Eh bien, comme je l’ai dit : parce que c’est la capitale. Jugée par tous les étrangers comme une des plus belles d’Europe. Le premier pari que nous devions relever, c’était celui-là. Je n’ai rien contre la ville d’Ostende, où ont eu lieu les dernières Olympiades organisées en Belgique mais être à Bruxelles c’est autre chose. Pour la renommée, l’aura, le tourisme et surtout pour l’accessibilité. Pour nous rejoindre, c’est facile par tous les moyens de locomotion. Pour ceux qui ne peuvent pas se passer de leur voiture, il y a moins de circulation le week-end mais je préconise de privilégier les transports en commun. Nous sommes à quelques pas d’une des trois gares principales, accessibles aussi en bus ou métro. Pas d’excuse donc de ce côté-là. Nous ne sommes pas dans un endroit perdu au milieu de nulle part. »
Lorsque vous dites que c’est d’ores et déjà une réussite, parce que le budget sera au minimum à l’équilibre, qu’est-ce qui transformerait la réussite en triomphe selon vous ?
« Que les amateurs belges, du nord et du sud du pays, nous rendent visite. Je m‘adresse à eux si vous le permettez. »
Bien entendu. Et que leur dites-vous ?
« Que la Belgique doit être à la hauteur de sa réputation mondiale en matière de colombophilie. Les Américains, les Taïwanais, les Anglais et toute l’Europe viendront à cette Olympiade. Nous sommes encore 20.000 amateurs de concours de pigeons en Belgique. Si la moitié d’entre vous se rend à Bruxelles lors de ces Olympiades, alors ce sera une réussite totale. L’accessibilité, j’en ai parlé. Mais nous avons aussi volontairement démocratisé les prix d’entrée, des repas, etc. Il n’y aura pas d’autre endroit où se trouver pour le passionné de colombophilie du 27 au 29 janvier prochains. Il faut aussi bien être conscient que c’est une occasion unique de voir ces Olympiades. Avant ce mois de janvier 2017, il faut remonter en 1971 pour trouver trace des dernières Olympiades organisées à Bruxelles. Alors, profitez-en ! »
La place de pays référent pour la Belgique est-elle menacée ?
« Le ton a déjà changé depuis quelques années. Désormais, à chaque fois que je rencontre des représentants de fédérations étrangères, ils me parlent de leurs innovations, de la valeur grandissante de leurs pigeons. Jusqu’ici, je peux répondre que c’est vrai qu’ils ont de bons pigeons mais que c’est nous qui avons toujours les meilleurs. Ce sera le cas tant qu’on restera vigilant, qu’on évoluera. Si nous dormons sur nos lauriers, nous tomberons de notre piédestal un jour. »
Vue d'ensemble d' actua
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